Le député LFI des Bouches-du-Rhône Jean-Luc Mélenchon a entretenu jeudi le suspense sur sa possible candidature à la mairie de Marseille aux municipales de 2020, appelant à la création sur place d'un "réseau d'élus" qui doivent "gagner leurs galons".
"Trouver les gens qui viennent du terrain". "Si je vous dis non, on va dire 'ah ben c'est bon, on est tranquille, il n'est pas là'. Si je vous dis oui, on dira 'il est fou, il veut tout'", a observé Jean-Luc Mélenchon sur RMC/BFMTV. "À Marseille, il faut faire naître un nouveau réseau d'élus. Nous sommes en train de travailler pour faire émerger non pas un bonhomme pour faire le maire ou une bonne femme", a-t-il expliqué, insistant : "il faut d'abord trouver les gens qui viennent du terrain".
"Je mène une bataille". "À tous mes amis qui sont là-bas, je leur dis : 'gagnez vos galons, parce que c'est à ce moment là que vous pourrez désigner tranquillement qui est votre tête de liste'", a poursuivi le président du groupe de La France insoumise à l'Assemblée.
Rendant un vibrant hommage à la ville de Marseille, "ses splendeurs de lumières" et où "la mer change vingt fois par jour, vous dit une mélodie, un message", le député s'est justifié de réserver son choix : "Je mène une bataille, on est deux ans avant".
"Je n'ai que deux bras !" "Je suis député de Marseille, président de groupe, je dirige un mouvement, je participe à sa direction, je dois mener la bataille pour les Européennes... Je n'ai que deux bras !", a-t-il énuméré, estimant que dans son mouvement, "il y a du monde pour faire les choses". Jean-Luc Mélenchon n'a toujours pas décidé s'il se lancerait lui-même dans la présidentielle de 2022.
Toujours à la recherche d'un logement avec vue sur la mer. L'ancien candidat a par ailleurs confirmé qu'il cherchait toujours un logement à Marseille, après six mois en locations saisonnières ou à l'hôtel. "Il faut dire que je suis un peu exigeant : je veux voir la mer, je veux que ce ne soit pas trop cher parce que je suis un peu rapiat, etc", a-t-il ironisé.