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Christian Estrosi (LR) dénonce les méthodes "staliniennes" de son parti

T.LM. - Mis à jour le

Le maire LR de Nice Christian Estrosi estime que certains cadres du parti de droite ont une "attitude sectaire".

"Je ne me reconnais pas dans cette droite-là." Pour Christian Estrosi, invité de Patrick Cohen sur Europe 1 Matin, la rupture est proche avec d'autres cadres de son parti, comme Laurent Wauquiez ou Éric Ciotti, qu'il accuse entre les lignes de se rapprocher du Front national. Après la décision de LR, mardi, d'entamer une procédure d'exclusion envers Édouard Philippe, Gérald Darmanin , Sébastien Lecornu ou Thierry Solère, l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy critique une "attitude sectaire" et une "soif de vengeance", nées des défaites électorales du parti au printemps.

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Estrosi attend le Congrès. Concernant ces exclusions effectives dans une semaine si les intéressés ne se justifient pas, Christian Estrosi voit dans cette manœuvre la volonté de LR de "se renforcer en s'épurant". "Les Républicains continuent de cette manière à s'associer à cette thèse stalinienne", explique-t-il. Selon lui, il faut attendre le Congrès, qui aura lieu à la fin de l'année, "moment du grand débat", pour trancher les nombreux désaccords entre les cadres du parti, divisés : il y a les partisans d'une attitude bienveillante envers la majorité, ceux qui revendiquent une ligne autonome et enfin ceux qui se retrouvent dans certaines idées défendues par le Front national.