Le bureau national du PS a décidé lundi d'afficher son "soutien" à toutes les initiatives syndicales contre la réforme du code du travail, sans appeler formellement à manifester le 12 septembre aux côtés de la CGT, de Solidaires et de la FSU. "Le PS, respectueux de l'indépendance syndicale, soutient toutes les initiatives syndicales contre la loi Pénicaud en appelant à des démarches unitaires", a affirmé le numéro deux du parti Rachid Temal.
Unanimité BN @partisocialiste contre la #LoiPenicaud qui précarise les salariés et affaiblit le dialogue social et pour les mobilisations pic.twitter.com/3nYC8MgIKh
— Rachid Temal (@RachidTemal) 4 septembre 2017
"Le PS va éditer un tract national contre la loi Pénicaud et appelle ses fédérations à mener des actions de mobilisation", a-t-il précisé. Au cours d'un point presse, l'un des porte-parole du PS, Karim Bouamrane, a précisé que les participants à ce BN avaient "été unanimes pour stigmatiser les ordonnances". "Tous les socialistes qui souhaitent défiler le 12 sont les bienvenus, il y aura des responsables socialistes qui seront présents le 12" mais "on regrette que le cortège ne soit pas unitaire" (FO et la CFDT n'ayant pas appelé à manifester), a-t-il souligné.
Le PS jusque-là divisé. Cette question de la participation ou non du PS à la manifestation du 12 septembre a suscité quelques remous ces derniers jours au PS. Vendredi, le président du groupe Nouvelle Gauche à l'Assemblée nationale, Olivier Faure, a semblé trancher en annonçant que le PS n'appelait pas à manifester, contrairement à ce qu'avaient pu dire deux autres membres de la direction collégiale provisoire du PS, Luc Carvounas et François Kalfon. Mais Rachid Temal a rectifié quelques heures plus tard, rappelant que la décision définitive serait prise lundi soir lors de la réunion du bureau national.
Le mouvement de Benoît Hamon présent le 12 septembre. Le mouvement du 1er juillet (M1717) a pour sa part annoncé lundi qu'il serait présent, probablement avec son fondateur, Benoît Hamon, à la manifestation du 12 septembre. Ce sera aussi le cas du Mouvement des Jeunes socialistes, proche de l'ancien candidat à la présidentielle socialiste.