Christian Jacob était l'invité d'Europe 1, vendredi matin. 1:48
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Margaux Lannuzel , modifié à
Invité de la matinale d'Europe 1, vendredi, le député de Seine-et-Marne et président des Républicains Christian Jacob a estimé que le couvre-feu à 18 heures, mis en place à l'échelle nationale, aurait dû être déployé au cas par cas dans les régions. 
INTERVIEW

Fallait-il appliquer le couvre-feu à 18 heures à tous les Français face à l'épidémie de coronavirus ? Non, selon Christian Jacob, président des Républicains. Tout en saluant l'efficacité du dispositif, le député a estimé qu'il aurait "fallu le territorialiser", vendredi matin sur Europe 1. "Il y a des conséquences économiques lourdes, je pense notamment aux commerces", a-t-il argué. 

"Tout doit être fait pour éviter le reconfinement"

Parfois très critique du gouvernement, notamment sur la mise en place de la campagne vaccinale, Christian Jacob ne s'oppose pas au couvre-feu à 18 heures en tant que tel. "Tout doit être fait pour éviter le reconfinement, la mise sous cloche totale du pays", plaide-t-il. 

Mais si cette mesure a du sens, elle aurait dû, selon lui, s'appliquer en priorité aux territoires les plus touchés par l'épidémie. "Je suis à Provins, dans une ville qui est très commerçante", illustre le patron des Républicains. "Entre 18 et 20 heures, vous avez beaucoup de commerçants qui font entre 20 et 30% de leur chiffre d'affaires."

Une gestion trop centralisée de la vaccination ? 

Cette "territorialisation" aurait aussi pu permettre un meilleur déploiement de la plateforme d'inscriptions pour la vaccination, qui enregistre de nombreux bugs, toujours selon Christian Jacob. "Vous allez évidement avoir des trous dans la raquette", déplore-t-il. "Alors que si on avait raisonné en s'appuyant sur les collectivités territoriales, en travaillant avec le ministère de l'Intérieur qui est beaucoup mieux équipé que le ministère de la Santé pour ce genre de choses…"