L'INFO. Marine Le Pen doit se frotter les mains. Alors que le premier tour des élections départementales aura lieu dans un mois, son parti pourrait bien, comme aux européennes, s’imposer comme la principale force politique du pays. C’est en tout cas ce qui ressort d’un sondage réalisé par l'Ifop pour Le Figaro. Et ce n'est pas le premier qui donne cette tendance.
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La gauche aux abois. Avec 30 % des intentions de vote, le parti d’extrême droite devancerait l'alliance UMP et UDI (28 %). Quant aux candidats du Parti socialiste, ils arrivent loin derrière à la troisième place, avec 20 %. Les autres forces de gauche ne sont pas mieux loties puisqu'aucune ne passe la barre des 12,5% nécessaire pour se qualifier pour le second tour : 7 % pour Europe Ecologie – les Verts, 6% pour le Front de gauche 6 % et 2% pour l'extrême gauche 2 %.
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"À droite comme à gauche, certains avaient imaginé que le score du FN aux européennes s'expliquait par le caractère défouloir de l'élection, un scrutin lors duquel le vote protestataire s'exprime le plus fortement", décrypte dans le Figaro Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l'Ifop, alors que le Front national démontre sa capacité à l’emporter dans tous les scrutins, "y compris les plus locaux, ceux que l'on disait traditionnellement à l'abri d'une telle poussée".
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Le Front national avait atteint 15% lors du précédent scrutin de 2011, en présentant des candidats dans 3/4 des cantons. Mais cette fois, signe de la meilleure implantation du parti sur le territoire, le parti dirigé par Marine Le Pen va présenter 7648 candidatures frontistes (contre environ 2720 en 2011) dans 95,2% des cantons.