Patrick Devedjian, député et président du conseil départemental des Hauts-de-Seine (Les Républicains), a indiqué lundi au "Talk" du Figaro qu'il travaillait à une "fusion" de son département avec celui des Yvelines, présidé par Pierre Bédier (LR). L'ancien ministre espère que cette fusion pourra se faire "dans les deux ans qui viennent". "J'aimerais qu'on aille vite, mais nous allons y aller raisonnablement pour être efficaces", a-t-il dit.
Des économies. "Le but, c'est de faire des économies financières et d'être plus efficace sur le terrain" et avec Pierre Bédier, "nous avons la même conception de la politique, nous sommes soucieux des deniers des citoyens", a-t-il ajouté. "Grâce à cette fusion, on pourra faire 10% d'économies, mais surtout on va pouvoir faire face à l'attitude de l'État, qui continue de rabioter totalement les ressources de collectivités territoriales et celles des départements en particulier", a également affirmé Patrick Devedjian.
Trois millions d'habitants. Le député des Hauts-de-Seine a expliqué que "sur un certain nombre de maladies orphelines, des enfants handicapés sont traités en Belgique, pas en France, alors que c'est de la compétence des départements". Selon lui, une fusion des Yvelines et des Hauts-de-Seine devrait permettre la création d'un établissement en région parisienne destiné à l'accueil des enfants handicapés. Les Yvelines et les Hauts-de-Seine, s'ils venaient à être fusionnés, formeraient une entité de trois millions d'habitants.