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Dominique Bussereau veut "rouvrir" le débat sur l'écotaxe pour pérenniser le réseau routier français

Margaux Baralon - Mis à jour le . 1 min

Après l'effondrement du pont autoroutier de Gênes, l'ancien secrétaire d'État chargé des Transports déplore que l'État consacre seulement 700 millions d'euros par an pour l'entretien des infrastructures.

Après la catastrophe du viaduc de Gênes, la France s'interroge sur l'état de ses propres infrastructures routières. Un audit récent , réclamé par le gouvernement, révèle que près d'un pont sur trois sur les routes nationales de l’Hexagone nécessite des réparations. Selon ce rapport , 7% d'entre eux présentent même un "risque d'effondrement" à terme, soit environ 840 ouvrages. Pour Dominique Bussereau, rien d'étonnant à cela car "il y a un manque d'investissements" de la part de l'État.

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Budgets compressés. "Ces dernières années, on a dépensé 700 millions d'euros par an pour l'entretien des infrastructures, alors qu'il en faudrait 1,3 milliard", souligne sur Europe 1 cet ancien secrétaire d'État chargé des Transports, également président de l'Assemblée des départements de France. Insuffisant, donc, pour s'assurer d'une maintenance impeccable. Par ailleurs, les budgets des collectivités locales, eux aussi, ont eu tendance à diminuer récemment. "Ces dernières années, il y a eu des soucis car les départements ont eu à faire face à une charge de leurs dépenses sociales (RSA, part pour les personnes âgées) et les budgets d'investissement en ont parfois souffert", note ainsi Dominique Bussereau. "Et comme le premier budget d'investissement des départements est le budget routier il y a parfois eu quelques compressions de dépenses."

Réexaminer l'écotaxe. Pour Dominique Bussereau, il y a bien une solution, déjà proposée : "c'était l'écotaxe", qui permettait de faire payer les usagers de la route pour son entretien. "Malheureusement, l'écotaxe a été enlevée par madame Royal", regrette l'ancien secrétaire d'État. "C'est un débat qu'il faut rouvrir."

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