Après sa victoire dimanche soir, Emmanuel Macron doit désormais s'assurer de conserver une majorité solide à l'Assemblée nationale. 1:20
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Jacques Serais, édité par Laura Laplaud , modifié à
Après sa victoire dimanche soir, Emmanuel Macron doit désormais s'assurer de conserver une majorité solide à l'Assemblée nationale. Dans son camp, les députés macronistes se préparent pour les élections législatives qui auront lieu dans moins de deux mois, les 12 et 19 juin. Une bataille s'engage donc dès maintenant pour élire une majorité de députés sur les 577 sièges disponibles.

La présidentielle passée, c’est désormais une nouvelle bataille qui commence pour Emmanuel Macron. Il s’agit pour lui d’obtenir une majorité de sièges à l’Assemblée nationale lors des élections législatives les 12 et 19 juin prochain. En coulisses, les tractations sont déjà bien entamées. Au point que certains députés macronistes qui souhaitent se représenter attendent le feu vert de La République en Marche pour les tout prochains jours. "Il y aura une première vague de validation des investitures cette semaine. Celle des députés sortants", glisse un parlementaire. Puis "une seconde vague la semaine prochaine".

"Dans 15 jours au maximum, tout sera staffé", avance un marcheur de la première heure. Par conséquent, les députés qui souhaitent faire cinq ans de plus dans l’hémicycle se tournent actuellement vers un homme : le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand. C’est lui qui va présider la commission nationale d’investiture des candidats LREM.

Emmanuel Macron aura le dernier mot

Mais ce dossier est suivi de très près par Emmanuel Macron puisque c’est le président réélu qui aura le dernier mot et qui arbitrera la liste définitive des candidats de son parti. Cela alors que les marcheurs doivent composer avec de nouveaux venus comme ceux des rangs du parti d’Édouard Philippe, Horizons.

Des ralliés de la dernière heure que certains parlementaires marcheurs préfèrent tenir à bonne distance. "Le principe, c’est que les circonscriptions LREM et MoDem ne changent pas d’étiquette. À Horizons d’aller conquérir de nouvelles circonscriptions", balaie l’un d’entre eux. Dans le camp d'Emmanuel Macron, la bataille des législatives se joue donc en interne.