En cas de troisième confinement, l'hypothèse que les écoles restent ouvertes est prioritaire. 1:25
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Ugo Pascolo
Dans une interview accordée au "Journal du Dimanche", le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a indiqué que l'ouverture des écoles reste l'hypothèse privilégiée en cas de troisième confinement. Néanmoins, une fermeture des écoles "reste concevable en cas de nécessité absolue". 

"Je préfère les modalités qui ont prévalu en novembre." Alors que les chiffres de l'épidémie en France laisse planer l'ombre d'un troisième confinement, le ministre de l'Éducation nationale préférerait que les écoles restent ouvertes si la mesure était actée. Dans une interview accordée au JDDJean-Michel Blanquer affirme que la stratégie gouvernementale mise en place pendant le dernier confinement "a fonctionné". "Tous les scénarios existent naturellement, mais nous partageons cette priorité éducative", poursuit-il. 

Une hypothèse "concevable en cas de nécessité absolue" 

Tandis que certains voisins européens ont décidé de fermer les écoles face au risque des variants, le ministre affirme que "tout notre travail [celui du gouvernement, ndlr] consiste à éviter cette hypothèse, même si elle reste concevable en cas de nécessité absolue". D'ailleurs, Jean-Michel Blanquer rappelle que le critère de fermeture d'une classe, à partir de trois cas, n'est pas gravée dans le marbre et peut être "durcie". "Nous avons des autorités sanitaires qui évaluent au cas par cas les situations", ajoute-t-il. 

Une situation sanitaire "stable" à l'école

Par ailleurs, aucune recrudescence des cas en milieu scolaire n'est observée en France, affirme le ministère. Si 371 classes sont fermées à cause du coronavirus, "la courbe est comparable à celle d'après les vacances de la Toussaint. On est passé de 600 cas déclarés par jour à un plateau atteignant environ 2 000-2 500 cas quotidiens. Sur plusieurs milliers de tests réalisés au sein de l’Éducation nationale, nous avons aujourd’hui le même taux de positivité qu’en décembre." Le ministre ajoute : "La situation permet donc la continuité scolaire, mais nous sommes vigilants."