Le classement de Shanghai a été publié jeudi soir, et comme d’habitude, la France n’y apparaît pas forcément à son avantage. En nombre d’universités figurant dans le Top 500, la France st sixième, comme l’an passé. "Ce n’est pas si mal parce qu’on résiste bien à la montée des pays émergents", a réagi Geneviève Firoaso, secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur, vendredi matin sur Europe 1.
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Surtout, l’ancienne députée de l’Isère s’est attachée à relativiser ce classement de Shanghai. "Ce classement n’est qu’un indication parmi d’autres. Car les critères n’avantagent pas le système européen", a-t-elle assuré. "Ce sont des critères adaptés au système anglo-saxon, qui concernent les universités de recherche très sélectives. Or, les nôtres ne sont pas sélectives. Du coup, lors qu’on divise le nombre de médaille Fields ou de prix Nobel par le nombre d’étudiants et d’enseignants-chercheurs, on est fortement désavantagés", a encore expliqué Geneviève Fioraso. Et de conclure : "Ce classement n’est pas un objectif en soi. Nous avons un système européen et français qui est différent."
Fioraso : "La France est bien placée dans l...par Europe1fr