Dans la loi sur la transition énergétique présenté mercredi en conseil des ministres par Ségolène Royal, la question du nucléaire, et notamment le cas de la centrale de Fessenheim que François Hollande a promis de fermer, Nicolas Hulot, invité jeudi matin d’Europe 1, ne s’est pas formalisé, bien au contraire.
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"Très sincèrement, au risque de choquer mes amis écologistes, je m’en fiche. Moi, la seule chose qui compte, ce n’est pas de fermer telle ou terme centrale, c’est d’avoir une cohérence. On nous dit que l’on va garder la capacité de production du nucléaire. On est dans l’incohérence ! A partir du moment où l’on va diviser par deux notre consommation d’énergie d’ici 2050, on va développer un mix énergétique avec l’ensemble des énergies renouvelables. Je ne vois pas pourquoi on garderait notre capacité de production du nucléaire ou alors il y a quelque chose qu‘on nous dissimule. Mécaniquement, on fermera les centrales. Si on garde notre capacité de production du nucléaire, à quoi bon investir sur la transition énergétique."
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