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Interrogé sur la limitation à 80 km/h, Gérard Collomb "prend un joker"

Europe1.fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Gérard Collomb 1280 Eric FEFERBERG / AFP
Visiblement, Gérard Collomb ne partage pas la vision que l'exécutif sur l'abaissement de la vitesse sur certaines routes. © Eric FEFERBERG / AFP

Interrogé lors d'une réunion publique à Rungis, dans le Val-de-Marne, sur la limitation de vitesse à 80 km/h que veut mettre en place le gouvernement, le ministre de l'Intérieur a préféré botter en touche.


Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb n'a pas souhaité répondre jeudi soir lors d'une réunion publique portant sur la limitation de vitesse à 80 km/h, mesure très controversée prévue par le gouvernement pour juillet , préférant utiliser "un joker".

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Une réponse et des rires dans la salle. "Sur les 80 km/h , j'aimerais avoir votre position", a demandé un participant de la réunion publique à laquelle participait Gérard Collomb à Rungis, dans le Val-de-Marne, dans le cadre de l'opération de communication pour le premier anniversaire du gouvernement. "Je prends un joker sur la question", a répondu en souriant le ministre de l'Intérieur, enchaînant sur la question suivante sous les rires d'une salle d'environ 150 personnes plutôt favorable à la politique du gouvernement.

Une mesure très décriée par les automobilistes. Pour faire baisser la mortalité routière, l'exécutif a annoncé en janvier la réduction de 90 à 80 km/h de la vitesse maximale autorisée sur 400.000 km de routes secondaires à double sens sans séparateur central (terre-plein, glissière). La limitation à 80 km/h est depuis plusieurs mois très critiquée à droite, parmi les automobilistes et dans les territoires ruraux . Disant entendre les "coups de sang" et les "énervements", Emmanuel Macron avait expliqué qu'au terme de deux ans d'expérimentation, la mesure serait abandonnée si elle n'avait "pas d'efficacité" reconnue. Il a également dit que tout l'argent perçu par l'Etat en sanctionnant les contrevenants serait affecté aux "hôpitaux qui soignent les blessés de la route".