Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, qui s'était allié de Marine Le Pen à la présidentielle, a affirmé jeudi que "jamais" en revanche il n'aurait fait alliance avec son père et co-fondateur du FN Jean-Marie Le Pen.
"Il faut arrêter le folklore et le délire". "Je suis convaincu que ce que j'ai fait va débloquer les choses et va permettre la construction d'un grand mouvement populaire, sans les défauts d'un Front national fantasmé du passé, qui a changé. Marine Le Pen n'a rien à voir avec ce qu'était son père. Il faut arrêter le folklore et le délire", s'est défendu sur France Inter le député de l'Essonne.
Une union des droites. "Je ne veux pas voir périr mon pays, je ne veux pas voir un fédéralisme européen décider à la place des Français. Je prends les moyens que j'ai", a ajouté Nicolas Dupont-Aignan, qui promeut une union des droites au sein de la coalition des Amoureux de la France, lancée en novembre. "Quand François Mitterrand a tendu la main aux communistes alors qu'il y avait le mur de Berlin (...) ce n'était pas facile pour lui", a estimé le député. "Je suis convaincu qu'être gaulliste (...) c'est s'adapter au temps présent et défendre le pays", a-t-il dit.
Un accord secret. La présidente du Front national avait promis en cas de victoire à la présidentielle que Nicolas Dupont-Aignan deviendrait son Premier ministre. Mais le président de Debout La France ne s'était pas allié au FN pour les élections législatives.