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Jean-Christophe Cambadélis : "François Hollande va être obligé de s'exprimer" avant la présidentielle

Europe1 .fr - Mis à jour le . 2 min
Jean-Christophe Cambadélis était l'invité du "Club de la presse" mercredi.
Jean-Christophe Cambadélis était l'invité du "Club de la presse" mercredi. © EUROPE 1

Sur Europe 1, le premier secrétaire du Parti socialiste a estimé que François Hollande allait devoir "s’exprimer" publiquement, jugeant que "la présidentielle part dans tous les sens".

"La présidentielle est introuvable". C’est le constat dressé mercredi sur Europe 1 par Jean-Christophe Cambadélis, qui s’inquiète d’une possible victoire de Marine Le Pen en avril-mai prochain. "François Hollande va être obligé de s’exprimer", estime le premier secrétaire du Parti socialiste.

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"Attention à Marine Le Pen". "On est tous emportés dans une logique politique qui conduit à Marine le Pen", observe Jean-Christophe Cambadélis dans le Club de la presse. "J'avais pronostiqué que le Brexit allait l'emporter, que Trump allait l'emporter. Attention à Marine Le Pen", avertit-il. "C’est la situation qui mène à ça. C’est pour cela qu’il faut vite solder l’affaire Fillon pour revenir aux problèmes des Français."

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Il faut vite solder l’affaire Fillon pour revenir aux problèmes des Français.

"Le PS n'est pas un moulin à vent". Selon une étude réalisée par Opinionway et publiée mercredi, la candidate du Front national arriverait au second tour face à Emmanuel Macron . Pour le patron du PS, le fondateur d'En Marche ! n’est pourtant pas "le seul" à pouvoir l’emporter face à la frontiste. "Vous ne trouvez pas qu'Emmanuel Macron ressemblerait beaucoup à Hillary Clinton ?", interroge-t-il, confirmant par ailleurs que les élus de son parti qui parraineraient la candidature d'Emmanuel Macron seraient exclus du PS . "Je serai intraitable. Le Parti socialiste n’est pas une caserne, mais ce n’est pas non plus un moulin à vent", lance le successeur de Harlem Désir à la tête du parti.

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Entendu sur europe1 :
Vous ne trouvez pas qu'Emmanuel Macron ressemblerait beaucoup à Hillary Clinton ?

"Une présidentielle (...) qui part dans tous les sens". Un soutien de François Hollande à son ancien ministre de l’Économie n’est d’ailleurs toujours pas exclu, car le chef de l’État, s’il a rencontré Benoît Hamon jeudi dernier , ne s’est toujours pas exprimé clairement sur ses intentions. "Il ne peut rien dire à cette étape, mais je pense qu’il va intervenir. Vu la situation politique évolue, il va être obligé de s’exprimer. Je lui ai dit", assure Jean-Christophe Cambadélis. "Le problème, c’est quand-est-ce qu’il parle ? Parce qu’aujourd’hui, c’est une présidentielle qui est introuvable, qui part dans tous les sens."

"Je n'ai qu'une option : l'option Hamon". Le premier secrétaire du PS, lui, a été extrêmement clair : "Je n’ai qu’une option : c’est l’option Hamon", le "plus à même de combattre Marine Le Pen". "Mais faire passer ça dans l’opinion aujourd’hui, c’est très difficile", avoue-t-il.