Lactalis : "Le gouvernement n'a pas traîné", assure Richard Ferrand

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VDM , modifié à
Le président du groupe La République en Marche (LREM) à l'Assemblée nationale revient sur l'affaire Lactalis. 
INTERVIEW

Le PDG de Lactalis, Emmanuel Besnier, est sorti de son silence dimanche dans une interview au JDD, alors que son groupe est au cœur d'un scandale de laits infantiles contaminés. "À aucun moment il n’y a eu une intention de cacher les choses", assure le patron de Lactalis. "J'ai senti une vraie détermination" de sa part, estime le président du groupe La République en Marche (LREM) à l'Assemblée nationale Richard Ferrand, dimanche matin lors du Grand rendez-vous Europe 1/C News/Les Echos. 

"Des mesures extrêmement fortes". "Le gouvernement, par l'action de Bruno Le Maire, n'a pas traîné", assure Richard Ferrand, dimanche. "Il a veillé à prendre des mesures extrêmement fortes puisque de 83 pays, vont être rapatriés 12 millions de boites de lait". "Qu'il s'agisse des salariés ou des dirigeants de ces entreprises, un grand soin est apporté à la sécurité sanitaire parce qu'on sait bien que toute la crédibilité et l'existence-même de ces emplois, de ces unités de production sont directement liés à la qualité de ce qui est fait", poursuit le chef de file de la majorité à l'Assemblée.  

"Connaître la source du problème". A-t-il été convaincu par les explications du PDG de Lactalis ? Richard Ferrand répond favorablement : "J'ai senti une vraie détermination pour à la fois trouver l'origine des problèmes, pour faire en sorte d'accompagner, d'indemniser les familles et, à travers l'enquête qui est diligentée, connaître la source du problème mais aussi voir pourquoi toutes les procédures de rappel ont bien fonctionné". 

Mais est-ce que les décisions n'ont pas été trop tardives ? "Ce n'est jamais trop tard pour bien agir", se défend Richard Ferrand. "Après, si les études démontrent qu'il y a eu des lenteurs ou des erreurs de jugement, nous verrons bien" .