Une enquête pour "apologie du terrorisme" a été ouverte à la suite d'un communiqué du groupe parlementaire de La France insoumise, publié le 7 octobre. Le groupe LFI avait alors publié un texte qui avait suscité la polémique, car il mettait notamment en parallèle l'attaque du Hamas, décrite comme "une offensive armée de forces palestiniennes" et "l'intensification de la politique d'occupation israélienne" dans les territoires palestiniens. Mais LFI compte bien mettre à profit cette convocation.
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Une "dérive autoritaire"
Le rendez-vous est donné ce mardi devant le siège de la police judiciaire à Paris. Les Insoumis appellent tous leurs militants à venir mettre la pression aux enquêteurs contre ces convocations, en espérant obtenir gain de cause grâce à leurs protestations, comme dans les universités. Et pour mobiliser ses partisans, Mathilde Panot utilise la situation humanitaire à Gaza.
"À chaque fois que des voix essayent de s'élever pour porter la question de la paix, soit le gouvernement répond par la répression, alors que la jeunesse essaie justement de porter la voix de la liberté, soit il répond par des apologies du terrorisme ou par des annulations de conférence. La dérive autoritaire que nous dénonçons depuis des années sur la question vise à une seule chose : à faire taire les voix pour la paix."
Alors, le parti de Jean-Luc Mélenchon serait-il victime de censure ? La France insoumise cherche plutôt à exploiter ses démêlés judiciaires pour entretenir sa stratégie de victimisation.