C'est le sujet du moment à gauche, alors que se profile le premier tour de la primaire. Le revenu universel divise, et chacun prend partie sur la question : pour, comme Benoît Hamon, ou contre, comme Manuel Valls. S'il ne concourt pas à la Belle alliance populaire, Emmanuel Macron a lui aussi exprimé sa position sur le sujet, par l'intermédiaire de Richard Ferrand, secrétaire général du mouvement En Marche!.
"Financement durable d'un chômage de longue durée". Ce dernier a écarté mercredi la piste du "revenu universel", qui revient à admettre "qu'il faut s'installer dans le financement durable d'un chômage de longue durée". "Le revenu universel n'est pas une piste que nous retenons" a assuré le député socialiste du Finistère à l'antenne de iTELE. "D'une part parce que c'est extrêmement difficile à chiffrer, et d'autre part c'est admettre l'idée qu'il faut s'installer dans le financement durable d'un chômage de longue durée", a-t-il critiqué.
Vision "émancipatrice" du travail. Richard Ferrand a également justifié la position de l'ancien ministre de l'Économie, autoproclamé "candidat du travail". "Nous, nous croyons que le travail (...) est un levier d'émancipation pour les individus, un travail qui doit être justement rémunéré pour que chacun puisse développer ses capacités et sa vie sociale", a-t-il conclu.