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La nouvelle ministre du Travail a annoncé vendredi sur Europe 1 une palette de réponses à destination des quelque 700.000 jeunes qui sont attendus sur le marché du travail à la rentrée, dans un contexte de crise économique consécutive à l’épidémie de coronavirus.
INTERVIEW

Après plusieurs mois de crise sanitaire, dont la France n’est pas tout à fait sortie, se profile une crise économique majeure, annoncée pour la rentrée. Or, en septembre, ce sont pas moins de 700.000 jeunes qui vont intégrer un marché du travail forcément dégradé. Pour ceux-là, trouver un emploi s’annonce plus difficile encore que les années précédentes. Elisabeth Borne, la toute nouvelle ministre du Travail du gouvernement de Jean Castex, a affirmé vendredi sur Europe 1 que le gouvernement ne les oubliait pas.

 

"C’est un enjeu majeur pour tout notre pays", a martelé l’ancienne ministre de l’Ecologie. "Les jeunes ont consenti beaucoup d’efforts dans la crise, pour protéger nos aînés. Maintenant, il faut leur renvoyer l’ascenseur."

"On va avoir une palette de réponses"

Elisabeth Borne a mis en avant une première mesure, adoptée début juin, alors qu’Edouard Philippe était Premier ministre et Muriel Pénicaud ministre du Travail. "On a déjà commencé sur l’apprentissage, avec une prime pour encourager les entreprises à poursuivre l’embauche d’apprentis", a-t-telle rappelé. Cette prime, de 8.000 euros pour l’embauche d’un majeur et de 5.000 euros pour celle d’un mineur, sera versée à toutes les entreprises qui recrutent un apprenti entre le 1er juillet 2020 et le 28 février 2021.

Cette prime ne suffira évidemment pas pour trouver un emploi aux 700.000 jeunes concernés. "On va avoir d’autres dispositifs", a assuré Elisabeth Borne. "On va avoir une palette de réponses. L’objectif, c’est aucun jeune sans solution à la rentrée."