Gilles Boyer est un fidèle de longue date d'Edouard Philippe. 2:54
  • Copié
Antoine Terrel , modifié à
Invité jeudi d'Europe 1, le député européen Gilles Boyer a présenté le livre co-écrit avec son complice de toujours, l'ex-Premier ministre Édouard Philippe. Et en a profité pour saluer sa gestion de la crise du coronavirus ainsi que sa communication. "Le regard sur lui a changé" à cette occasion, estime-t-il aujourd'hui. 
INTERVIEW

Après plusieurs mois de relative discrétion, Édouard Philippe a amorcé ces derniers jours un spectaculaire retour médiatique. L'ex-Premier ministre fait en effet la promotion de son dernier livre, Impressions et lignes claires, dans lequel il revient notamment sur son passage à Matignon, accompagné dans l'écriture par son fidèle de toujours, le député européen Gilles Boyer. Invité jeudi d'Europe 1, ce dernier dresse de son ami le portrait d'un homme assumant ses doutes, particulièrement à l'occasion de l'épidémie de coronavirus. Mais lors de la crise sanitaire, estime Gilles Boyer, l'actuel maire du Havre "a su trouver le bon ton". 

 

Dans le livre, les deux anciens fidèles d'Alain Juppé livrent notamment leurs réflexions sur le traitement de l'actualité politique, tant par les médias que par ses acteurs, mais également sur "la valeur de la parole, la capacité de dire 'je ne sais pas' quand on ne sait pas, la capacité d'exprimer ses doutes". Or, selon Gilles Boyer, c'est précisément ce qu'a fait Édouard Philippe lorsque l'épidémie submergeait pour la première fois la France. 

"Le regard sur lui a changé"

Lors de la crise sanitaire, "le regard sur lui a changé", estime aujourd'hui Gilles Boyer. Au cours de la première vague de l'épidémie, "Édouard a trouvé le bon ton pour parler aux Français qui avaient besoin de pédagogie, d'entendre des explications détaillées", notamment lors de ses longues conférences de presse télévisées, "aux cours desquelles il disait ce que nous savions, mais aussi ce que nous ne savions pas", assure-t-il. "Je crois que ça a raisonné, car tous les Français avaient le même ressenti", dit encore l'élu européen.