Macron et le "bordel" des GM&S : l'opposition dénonce le "mépris" du président

Le chef de l'État a critiqué lors de son déplacement en Corrèze l'attitude de certains des manifestants, dont des salariés de GM&S.
"Insupportable", une "insulte" envers les ouvriers... Les réactions de l'opposition s'enchaînent après la sortie d'Emmanuel Macron en Corrèze , mercredi. En déplacement pour lancer la réforme de la formation professionnelle, le chef de l'Etat a évoqué des salariés "qui foutent le bordel (en référence aux manifestations de salariés de GM&S), alors qu’ils feraient mieux d’aller regarder s’ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas (une entreprise voisine, ndlr), car il y en a qui ont les qualifications pour le faire…"
"Le 'bordel', c'est lui !" Une petite phrase qui n'a pas manqué de faire réagir l'opposition. A commencer par les élus de la France insoumise. "1 emploi pour 300 chômeurs, 85% des embauches en CDD. 'Chercher du boulot', #Macron ne sait pas ce que c'est. Le '#bordel ', c'est lui !", a commenté sur Twitter le député du Nord Adrien Quatennens. Un sentiment similaire chez le député PS Luc Carvounas : "#Macron en #Correze chez #Chirac et #Hollande pour insulter les ouvriers. Le vrai bordel ce sont ses #Ordonnances #PresidentDesRiches ."
#Macron en #Correze chez #Chirac et #Hollande pour insulter les ouvriers. Le vrai bordel ce sont ses #Ordonnances #PresidentDesRiches
— Luc Carvounas (@luccarvounas) 4 octobre 2017
"Mépris pour les Français." Réactions, aussi, du côté des Républicain. "#Bordel ! décidément #Macron ne manque pas une occasion d'exprimer son #mepris pour les Français aujourd'hui en #Correze #GSM et demain ?", a tweeté la députée des Bouches-du-Rhône Valérie Boyer, égratignant au passage le nom de l'entreprise GM&S.
#Bordel ! décidément #Macron ne manque pas une occasion d'exprimer son #mepris pour les Français aujourd'hui en #Correze #GSM et demain ? https://t.co/3Rnc34VLHk
— Valérie Boyer (@valerieboyer13) 4 octobre 2017
"Insupportable", a aussi tancé sur Twitter l'ex n°2 du Front national, Florian Philippot. "Des salariés se battent pour leur boulot : tout ce que trouve à faire Macron c’est de ressortir son habituel mépris de classe", juge le désormais président des Patriotes. De son côté, le porte-parole de l'Elysée, Bruno Roger-Petit, a réfuté toute séquence méprisante de la part président de la République. "Emmanuel Macron a rappelé que la recherche de solutions en matière d'emploi dépend de la responsabilité de tous les acteurs", a expliqué sur Twitter l'ancien journaliste.