Najat Vallaud-Belkacem a salué jeudi sur Europe 1 l'initiative d'Emmanuel Macron, qui a lancé mercredi son propre mouvement, baptisé "En marche".
Une démarche utile. "Il dit 'élan', il dit 'dynamique', il dit 'enthousiasme' et ‘arrêtons les discours déclinistes’, j’avoue que j’adhère assez", a confié la ministre de l'Education nationale qui était l'invité de la matinale d'Europe 1. "Je crois que notre démocratie a un besoin vital : qu’on ramène un certain nombre de Français qui s’en sont éloignés", a encore estimé la responsable socialiste. "Il y a quelque chose d’utile et de vertueux dans cette démarche."
Vers 2017. Pour autant, le ministre de l'Economie cherche-t-il à distancer le président de la République et à capitaliser pour 2017 ? "Je n’imagine pas un instant que cette démarche ait pu être faite sans concertation avec François Hollande", estime Najat Vallaud-Belkacem.
Rassembler. Avec "En marche", qui n'est ni un think tank ni un parti politique, Emmanuel Macron, non encarté au Parti socialiste, espère notamment remobiliser l'électorat de François Hollande en dépassant les clivages traditionnels. "Je suis d'un gouvernement de gauche et je l'assume totalement avec les valeurs auxquelles je crois et ce qui me caractérise. Mais je veux travailler avec des gens qui se sentent aujourd'hui à droite, aussi", a-t-il notamment déclaré.