Marine Le Pen l'affirme : si le référendum sur la sortie de l'euro qu'elle souhaite proposer aux Français, en cas d'accession à l'Elysée, aboutit à une majorité de "non", elle partira. "Si le résultat est non, cela veut dire que les Français auront choisi un modèle de gouvernance qui est imposé par l'Union européenne et donc, dans ces conditions-là, à peu près 70% de mon projet ne pourrait pas être mis en oeuvre", a estimé la candidate frontiste à l'élection présidentielle sur Europe 1, lundi.
La politique, "ce n'est pas du rodéo". Elle qui disait dimanche dans Le Parisien qu'elle s'était longtemps tenue à l'écart de la politique "ne considère pas la politique comme du rodéo". "Je ne suis pas sur le cheval en espérant qu'une chose, c'est ne pas tomber sans aller nulle part. Moi je veux aller quelque part. Si les Français me disent 'on ne veut pas vous permettre d'y aller', je leur laisserai la possibilité de se choisir un autre président", a-t-elle ajouté.