Marine Le Pen, candidate à l'élection présidentielle, a proposé mercredi la création d'une "prime de pouvoir d'achat" versée aux salariés et retraités gagnant moins de "1.500 euros par mois", et financée par une "contribution sociale à l'importation"."Je vais créer une prime de pouvoir d'achat", a annoncé la présidente du Front national lors de l'émission Questions d'Info (LCP-AFP-Le Monde-France Info).
Une prime de 80 euros par mois. "Les salariés et les retraités qui touchent moins de 1.500 euros se verront distribuer les bénéfices d'une contribution sociale à l'importation de 3%", a précisé la candidate à propos de ce "chèque de pouvoir d'achat" qui serait versé "tous les mois".
"Nous évaluons à 15 milliards cette contribution sociale à la l'importation", a-t-elle poursuivi, estimant le montant de cette prime à "à peu près 80 euros par mois", pour une personne atteignant les 1.500 euros.
Compenser les pertes de pouvoir d'achat liées au délocalisations. "Il est assez normal, compte tenu des conséquences qu'ont eues les délocalisations, la désindustrialisation et la concurrence dont nous sommes victimes de la part des produits importés, que cette contribution sociale à l'importation bénéficie à ceux qui ont vu leur salaire bloqué à cause de cette politique", a-t-elle justifié.
Par ailleurs, la candidate a confirmé qu'elle souhaitait conserver l'âge de la retraite à 60 ans, avec "40 annuités" pour arriver à une retraite pleine.