Marion Maréchal "fait de la politique sans en faire tout en en faisant", ironise Griveaux

Griveaux estime que le quinquennat sera réussi si aucun membre de la famille Le Pen n'est au second tour de la présidentielle 2022
Griveaux estime que le quinquennat sera réussi si aucun membre de la famille Le Pen n'est au second tour de la présidentielle 2022 © Alain JOCARD / AFP
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avec AFP , modifié à
Le porte-parole du gouvernement s'en est pris vendredi sur Radio Classique à Marion Maréchal et a estimé que la lutte contre "le parti lepéniste" était l'un des objectifs du quinquennat. 

Marion Maréchal "fait de la politique sans en faire tout en en faisant", a ironisé vendredi le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, estimant que le quinquennat d'Emmanuel Macron sera réussi si aucun membre de la famille Le Pen n'est au second tour lors de la présidentielle en 2022.

"Notre pays souffre d'avoir un parti lepéniste" présent au second tour. Disant aimer à l'inverse "quand les choses sont claires", il a jugé sur Radio Classique que "notre pays souffre d'avoir un parti lepéniste qui est présent pour la deuxième fois en quinze ans au deuxième tour de l'élection présidentielle". "Je les combattrai", a-t-il ajouté. "Peut-être aurons-nous réussi ce quinquennat si au second tour de l'élection présidentielle en 2022 le parti lepéniste, quel que soit le prénom qui est à sa tête, est absent de ce second tour".

"C'est par la pédagogie que nous battrons" les idées de Marion Maréchal. "Ces idées-là nous aurons l'occasion de les combattre, idées contre idées, corpus idéologique contre corpus idéologique", a-t-il encore dit, car "c'est par la pédagogie que nous battrons et combattrons les idées que Marion Maréchal, qu'elle accole Le Pen ou pas, a toujours défendues et que sa famille a toujours défendues depuis plus d'un demi-siècle dans notre pays".

Inauguration d'un établissement de sciences politiques. Marion Maréchal, qui a récemment abandonné le patronyme de sa mère, Le Pen, dont elle avait fait un nom d'usage depuis son élection à l'Assemblée nationale en 2012, a indiqué qu'elle allait diriger un établissement de sciences politiques à Lyon à la rentrée, dont les diplômes ne seront toutefois pas reconnus par l'État. L'inauguration de cette école, l'Issep, est prévue vendredi matin. Début juin, l'ancienne députée, qui n'exclut pas de revenir en politique, a affirmé qu'elle ne savait pas si elle allait avoir un "rôle politique" dans "4, 10 ans".