L'ex-président du Front national, Jean-Marie Le Pen, dont les bureaux faisaient l'objet mercredi d'une perquisition, a "démenti" avoir "transgressé la loi" et dénoncé "une violence judiciaire injustifiée".
"Je démens (...) avoir transgressé la loi". Les enquêteurs perquisitionnaient mercredi les bureaux de Jean-Marie Le Pen à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), dans une affaire portant notamment sur des faits supposés de blanchiment de fraude fiscale, ont annoncé à l'AFP des sources proches du dossier et judiciaire. "Une nouvelle fois, je démens avoir de quelque façon que ce soit transgressé la loi, comme le démontreront inévitablement les investigations que je subis", a réagi M. Le Pen dans un communiqué.
"L'attention inquisitoriale des agents du fisc". "Je suis indigné de cette violence judiciaire injustifiée", a-t-il ajouté. "Je suis l'objet de l'attention minutieuse, voire inquisitoriale, des agents du fisc depuis des dizaines d'années", a-t-il poursuivi. "Comme toujours, sous la gauche comme sous la droite, il semble que le calendrier électoral commande les actes de procédure si possible médiatiques", a-t-il dit.