Et si un parti historique changeait de nom ? Selon le secrétaire national du Parti communiste français (PCF), ce serait possible. Pierre Laurent a affirmé vendredi qu'il n'avait "pas de tabou" concernant un éventuel changement de nom de son parti, même s'il ne pensait pas que cela soit "une question essentielle".
La jeunesse "prend le pouvoir". "Je ne pense pas que ce soit la question essentielle mais je n'ai aucun tabou sur ces questions-là. On va tout examiner et on va envoyer tous les signes qu'il faut pour montrer la nouveauté de notre projet actuel", a déclaré le sénateur de Paris sur LCI. "Quand seront passées les échéances électorales, je prendrai l'initiative d'ouvrir un grand débat sur ces questions-là", a-t-il ajouté, en référence notamment au Conseil national du 23-24 juin. Le secrétaire national du PCF a également avancé que "la jeunesse est en train de prendre le pouvoir dans le Parti communiste".
Un besoin de renouvellement. "Je crois qu'il y a un besoin de renouvellement qui nous concerne aussi. Nous avons entrepris ces grands changements, nous ne les rendons peut-être pas assez visibles", a-t-il admis.
"Nous présentons plus de 500 candidats (aux élections législatives, ndlr). Ils sont jeunes, ils sont profondément renouvelés. 75% d'entre eux n'ont aucun mandat électif", a-t-il vanté en estimant que "le nombre de députés communistes et du Front de gauche peut être doublé dans la prochaine Assemblée" pour atteindre donc une vingtaine de représentants.
Mettre les querelles de côté. Pierre Laurent a également appelé à "laisser de côté les polémiques, arrêter les petites phrases inutiles" entre dirigeants du PCF et de La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon. "Nous aurons besoin de travailler ensemble. Dès cet été quand va venir à l'Assemblée nationale le débat sur les ordonnances, tous ceux qui se sont opposés à la loi travail devront unir leurs forces pour résister à cette offensive contre le code du travail", a-t-il exhorté.