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Alexis Delafointaine , modifié à
Le Conseil constitutionnel a publié cette semaine la déclaration officielle des résultats du premier tour de l’élection présidentielle et lors du scrutin, plusieurs infractions ont été relevées. La plupart d'entre elles sont d'ailleurs assez cocasses. Europe 1 fait le tour de ces drôles de fraude du premier tour.

Plus de 10.000 votes annulés dans toute la France, c’est le bilan des fraudes, parfois surprenantes, du premier tour de la présidentielle. Le Conseil constitutionnel a publié cette semaine la déclaration officielle des résultats, en relavant plusieurs infractions parfois cocasses. C'est le cas par exemple à Lechelle, dans le Pas-de-Calais, où le maire a décidé d’organiser le vote chez lui, dans sa maison, sans isoloir, ce qui est totalement interdit.

Absences d'assesseurs, urnes ouvertes...

Le Conseil constitutionnel affirme également qu’aucun assesseur n’était présent dans plusieurs bureaux, comme dans le 12ème arrondissement de Paris. Résultat : les 1.250 suffrages autour du métro Nation ont été annulés. À Nice ou à Grasse, dans les Alpes-Maritimes, les résultats étaient tout simplement supérieurs au nombre de bulletin recensé. C'est pourquoi les 1.300 votes ont aussi été refusés. Dans deux autres bureaux de vote, "l’urne est restée tout simplement ouverte", il était donc possible d’insérer plusieurs bulletins à la fois très facilement.

Le scrutin du premier tour dimanche 10 avril a également été marqué par des erreurs classiques, comme le simple fait "d’avoir signé le cahier d’émergement avant de voter", ou "de ne pas avoir transmis les résultats à temps", et même "avoir fermé le bureau de vote à 18 heures au lieu de 19 heures". Plus grave par ailleurs : un magistrat venu vérifier la bonne tenue du scrutin "a été viré de manière agressive" par le responsable d’un bureau de vote.