Marine le Pen 2:05
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Europe 1 , modifié à
Marine Le Pen, candidate Rassemblement national, était l'invité d'Europe 1 ce mercredi matin. Au micro de Sonia Mabrouk, la candidate Rassemblement national à la présidentielle a estimé "qu'il ne serait pas incroyable que des électeurs de Mélenchon et Zemmour se réunissent autour de ma candidature au second tour."

Une candidate de la conciliation ? Invité politique de la matinale d'Europe 1, Marine Le Pen, candidate Rassemblement national, a déclaré "qu'il ne serait pas incroyable que des électeurs de Mélenchon et Zemmour se réunissent autour de ma candidature au second tour." 

"Ce n'est pas étonnant car ces deux candidats sont hémiplégiques. L'un d'entre eux parle uniquement de protection sociale et l'autre de la protection civilisationnelle. Moi je suis la candidate de toutes les protections. Je suis la candidate de toutes les sécurités, la sécurité sociale et la sécurité physique, la sécurité apportée par notre nation" a-t-elle poursuivi au micro d'Europe 1. 

Des candidatures "incomplètes" 

 

La candidate Rassemblement national a estimé que les candidatures de Jean-Luc Mélenchon et Eric Zemmour sont "incomplètes" : "On ne peut pas parler de la sécurité sociale sans parler de la sécurité qui est nécessaire à apporter aux Français, lorsqu'ils sont dans la rue ou quand ils sont confrontés à une idéologie totalitaire comme l'islamisme. Monsieur Mélenchon refuser d'aller sur ce terrain-là" 

"De la même manière, Eric Zemmour refuse d'aller sur la sécurité sociale alors que le système de sécurité sociale français, c'est le bien de ceux qui n'en n'ont pas. Ceux qui n'ont pas de patrimoine, le système de protection sociale leur permet de vivre sereinement. Ils savent que s'ils sont malades, ils seront soignés" analyse-t-elle.

 

Marine Le Pen a également déclaré qu'elle ne souhaite "déposséder personne. Ni ceux qui n'ont pas de patrimoine du système de protection sociale et ni ceux qui ont un patrimoine personnel comme souhaite le faire Jean-Luc Mélenchon."

"L'élection présidentielle ne va pas déterminer ce qui va se passer dans les cinq ans mais ce qui va se passer dans les cinquante ans" a-t-elle conclut.