Jean-Luc Mélenchon propose des menus sans viande dans les cantines scolaires, pour répondre à la fois à des questions religieuses et écologiques, explique le candidat de La France insoumise dans l'émission Au Tableau ! qui sera diffusée sur C8 dimanche.
"Bah t'as pas de viande, tu peux t'en passer". Dans cette émission qui confronte quatre des cinq candidats les mieux placés dans les sondages d'opinion à une "classe" d'élèves de 8 à 12 ans, un garçon explique au candidat de la gauche de la gauche qu'il ne trouve "pas normal" de ne pas avoir une autre viande pour remplacer le porc dans sa cantine. "Bah t'as pas de viande, tu peux t'en passer. Y'a pas besoin de manger de la viande tout le temps", répond Jean-Luc Mélenchon.
"Quand j'étais gamin, une grande partie de mes copains mangeaient pas de porc, à cause de leur religion", explique le candidat, qui a passé les dix premières années de sa vie au Maroc. "Mais après, il faut trouver ce qui permet à tout le monde de vivre bien ensemble, sinon on en finit plus", poursuit le candidat.
Des menus végétariens pour protéger la planète. "Donc moi j'aimerais qu'il y ait des menus végétariens, des menus sans viande parce que la viande ça apporte une chose dont on a besoin ce sont des protéines", explique Jean-Luc Mélenchon à son jeune auditoire. "Les protéines, on peut les avoir autrement que par de la viande, vous avez tous intérêt à le faire, les petits. Parce que dans votre monde, si vous continuez comme on est en train de le faire là, ça va mal finir, parce que les élevages massifs des bêtes qui donnent la viande, ça provoque des dégâts considérables sur la planète".
"Menu végétarien pour tout le monde". Le candidat laisse entendre que ces menus sans viande pourraient être les seuls servis, sans préciser si ce serait certains jours ou tous les jours. "Quand on est à l'école, s'il y a un problème, allez clac, menu végétarien pour tout le monde", dit-il dans cette nouvelle émission. La question des "menus de substitution", sans porc, a agité la classe politique française ces derniers mois, avec des responsables FN ou LR comme Nicolas Sarkozy qui défendent leur suppression, souvent au nom d'économies budgétaires.