Olivier Klein était l'invité de Jean-Pierre Elkabbach. 2:44
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Gauthier Delomez , modifié à
Le maire (DVG) de Clichy-sous-Bois en Seine-Saint-Denis, Olivier Klein, a regretté la situation politique dans laquelle est embarquée la gauche à quelques mois de la présidentielle, avec la multiplication des candidatures. Une situation qui "le désespère", a-t-il déclaré au micro de Jean-Pierre Elkabbach.
INTERVIEW

Il ne se reconnaît pas dans la gauche actuelle. À quelques mois de l'élection présidentielle, le maire (DVG) de Clichy-sous-Bois en Seine-Saint-Denis, Olivier Klein, a regretté une situation politique qui le "désespère" en raison de la multiplication des candidatures, notamment celles d'Anne Hidalgo et de Christiane Taubira. "J'ai vécu extrêmement douloureusement avril 2002. C'est une des raisons de mon passage du parti communiste au parti socialiste", a-t-il déclaré au micro de Jean-Pierre Elkabbach.

Christiane Taubira "divise encore plus"

Pour Olivier Klein, l'ancienne Garde des Sceaux "divise malheureusement encore plus". "En avril 2002, j'ai vu à quel point cette division pouvait amener un deuxième tour sans Lionel Jospin, qui, lui, n'avait pas démérité", a-t-il expliqué sur Europe 1. Le maire de Clichy-sous-Bois, qui se dit "social-démocrate", a estimé que la social-démocratie "peut se reconnaître dans une autre candidature que celle de la gauche".

Cette autre candidature pour Olivier Klein, c'est celle, à venir, d'Emmanuel Macron. "Je dirai (aux jeunes de Clichy-sous-Bois) de voter" pour le président sortant, a-t-il notamment affirmé, réfutant le qualificatif "d'alibi de gauche" de Macron. "Ce que je veux, c'est parler des quartiers populaires, essayer d'influencer la campagne sur ces questions-là, faire des propositions", a-t-il énuméré, soulignant qu'il serait actif dans la campagne présidentielle.