David Lisnard Europe 1 4:20
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Solène Leroux , modifié à
Invité du Grand Rendez-vous d'Europe 1/CNews/Les Échos, le président de l'Association des maires de France (AMF) David Lisnard a affirmé que la règle des parrainages pour l'élection présidentielle "n'est plus adaptée". Il a été également rappelé que l'AMF n'est pas là pour servir les intérêts d'un candidat en particulier.

À moins de cent jours de l'élection présidentielle, le sujet des parrainages est au cœur des débats. Éric Zemmour, Jean-Luc Mélenchon ou encore Marine Le Pen ont fait part de leurs difficultés, parfois de leurs vives inquiétudes, quant au recueillement des 500 signatures de maires. Invité du Grand Rendez-vous d'Europe 1/CNews/Les ÉchosDavid Lisnard, le président de l'Association des maires de France et maire de Cannes a affirmé "à titre personnel que cette règle n'est plus adaptée". "Ma responsabilité, ce n'est pas de chercher des parrainages pour des candidats", mais "en tant que citoyen, j'alerte".

Concernant la règle des 500 signatures, il "a proposé plusieurs solutions" comme le "double parrainage", déjà "proposé par Jacques Pélissard à l'époque" soit le fait de "mixer avec un parrainage citoyen". Mais David Lisnard le rappelle : "Les règles n'incombent pas aux maires ou à l'AMF, elles incombent aux pouvoirs exécutif et législatif." Selon lui, "les candidats ne découvrent pas aujourd'hui les règles" et qu'aucun d'entre eux à part Jean-Luc Mélenchon n'a fait en sorte que la loi change.

Pas le rôle de l'AMF de trouver des parrainages

Le président de l'Association des maires de France souhaite que l'ensemble des candidats trouvent les parrainages afin que la "discorde civile puisse s'exprimer électoralement". Pour autant d'après lui, "il serait malhonnête de dire que l'Association des maires de France va trouver des parrainages : elle n'est pas là pour servir les intérêts" d'un candidat plutôt qu'un autre.