Valerie Pecresse 1:19
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Alexandre Chauveau, édité par Wassila Belhacine , modifié à
Valérie Pécresse était en campagne dans l'Indre ce lundi, dans la ville de Châteauroux. La candidate Les Républicains à la présidentielle a axé sa visite sur l'importance de la décentralisation et sur la revitalisation des villes moyennes.

Valérie Pécresse est-elle la candidate des villes moyennes et des territoires ruraux ? La candidate LR à la présidentielle était ce lundi à Châteauroux dans l'Indre en région Centre-Val de Loire. L'occasion pour l'aspirante à l'investiture suprême de présenter à nouveau son programme basé sur la décentralisation. Elle était accompagnée de deux élus, le maire de Châteauroux Gil Avérous (LR) et celui de Neuilly Jean-Christophe Fromentin, du parti Territoires en mouvement.

Une France moins centralisée et plus ancrée dans les territoires 

Durant cette visite, la candidate a martelé sa différence avec son opposant Emmanuel Macron. Elle a en profité pour dessiner les contours de sa nouvelle France, celle de l'après-covid, marquée par la revitalisation des villes moyennes et l'arrivée de nouveaux habitants venus des métropoles. "On en a parlé avec les maires qui nous ont dit qu'ils voyaient revenir des gens dans les villages. Les maisons se vendent et se rénovent. Quelque chose est en train de se passer et il faut en profiter" détaille la candidate au micro d'Europe 1.

À Châteauroux, elle s'affiche avec Gilles Avérous, maire de Châteauroux et Jean-Christophe Fromantin, édile de Neuilly-sur-Seine. Les deux hommes étaient un moment convaincu par Emmanuel Macron, mais ils ont finalement choisi la candidate LR et son programme censé redonner de l'autonomie aux collectivités. "Je suis vraiment convaincu que le lieu de décision est souvent trop éloigné de la réalité du terrain pour comprendre l'enjeu de la situation et qu'on a un intérêt à aller vers les élus locaux, vers plus de proximité et plus d'efficacité" explique Gil Avérous, maire de Châteauroux.

La nouvelle France de Valérie Pécresse se veut à l'opposé du Nouveau monde prôné par Emmanuel Macron. La candidate espère un pays moins centralisé et donc plus ancré dans les territoires. Un marqueur que la candidate compte mettre en avant comme une réponse à ceux qui l'accusent d'être trop proche idéologiquement du chef de l'État.