Assemblée nationale 1:27
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Jacques Serais , modifié à
La réforme des retraites a été adoptée lundi matin en conseil des ministres. Place désormais au Parlement. Le texte sera examiné en commission des affaires sociales à partir de lundi, dans une semaine, avant d’être débattu en séance publique dans l’hémicycle à compter du 6 février. En attendant, l’exécutif veut à tout prix éviter de perdre des voix en cours de route.

"Aucune voix ne doit manquer !" : tel est le mot d’ordre qui circule dans les rangs macronistes. Les députés de la majorité sont appelés à faire bloc pour soutenir la réforme des retraites, adoptée ce lundi matin en conseil des ministres. Car certains parlementaires, issus de l’aile gauche du parti présidentiel, commencent à douter voire à s’opposer à cette réforme. C’est le cas par exemple du député Renaissance de l’Hérault, Patrick Vignal. Celui-ci indique qu’en l’état, il ne votera pas le texte.

Remettre de l'ordre dans son camp

Problématique dans le contexte de la majorité relative et alors qu’à droite, certains Républicains tenant d’une ligne sociale, font également part de leurs réticences. Aurélien Pradié, vice-président du parti et député du Lot, fixe encore des conditions à son vote. Il réclame notamment une durée de cotisation à 43 ans, et non 44 ans, pour ceux qui ont commencé à travailler avant 21 ans.

Elisabeth Borne tente donc de mettre de l’ordre dans son propre camp. Ce lundi, la Première ministre balayait d’un revers de main la proposition du MoDem visant à toucher aux 35 heures. Mardi soir, elle adressera ses vœux au député de la majorité. Histoire d’un dernier rappel à l’ordre avant le début des hostilités au palais Bourbon.