Interrogé lundi dans la Matinale d'Europe 1 sur le refus de Nicolas Sarkozy de toute fusion avec le PS au second tour des régionales, le porte-parole du gouvernement a déclaré que selon lui, les Républicains ne risquaient pas de revenir sur cette décision. Sans critiquer explicitement ce choix, il a affirmé que "le PS a toujours été au rendez-vous de la République".
"Ni retrait, ni fusion". Débordé par le FN, le président des Républicains Nicolas Sarkozy a tenté dimanche soir d'imposer la position du "ni retrait, ni fusion" avec la gauche pour le second tour des régionales, une ligne contestée par ses alliés centristes et même certains dans son parti. "Les Français souhaitent que la priorité, pour tous les responsables politiques, soit que la République ne recule plus, elle a trop reculé et en particulier depuis bientôt quatre années" et l'élection de François Hollande, a affirmé l'ex-chef de l'Etat, en refusant de nouveau tout retrait ou fusion de listes avec les socialistes.
PS et FN renvoyés dos à dos. Dimanche prochain, les électeurs devront "se mobiliser en faveur de la seule alternance possible: celle incarnée par les républicains de la droite et du centre", a-t-il également affirmé. Valérie Pécresse, tête de la liste les Républicains en Ile-de-France, a appuyé cette position : "le vrai ennemi du Front national dans cette élection, c'est nous (Les Républicains), c'est pas les socialistes. Les socialistes ont intérêt à faire monter le Front national et ils ne s'en privent pas. Ils ont intérêt à faire monter le Front national pour éviter l'alternance."