Syrie : Hamon s'en prend à Le Pen, Fillon, Mélenchon, "inféodés" à Poutine

Benoît Hamon reproche aux autres candidats d'être les "obligés" de Vladimir Poutine, et de ne pas envisager une solution politique sans Bachar al-Assad.
Le candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon s'en est pris jeudi à Marine Le Pen, François Fillon et Jean-Luc Mélenchon, les accusant d'avoir "choisi un camp" dans le dossier syrien .
"Ce qui est frappant (...) c'est le nombre de dirigeants politiques dans ce pays qui, non seulement, sont allés visiter ce monsieur (Bachar al-Assad) mais considèrent qu'il fait partie de la solution politique en Syrie", a déclaré Benoît Hamon sur France 5. "Pourquoi ? Parce qu'on est inféodé aujourd'hui à Poutine, les obligés de Vladimir Poutine. Et on peut donner les noms quand même : les candidats à l'élection présidentielle Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, François Fillon, qui ont quand même sur ce dossier-là choisi à un moment un camp", a-t-il poursuivi.
Une solution politique sans Bachar al-Assad. Pour l'ancien ministre de l'Education nationale, "il faut fabriquer très vite une solution politique qui dise clairement que Bachar al-Assad ne peut pas être dans cette solution". Au moins 86 personnes, dont 30 enfants, ont été tuées lors d'un raid mené mardi sur Khan Cheikhoun , petite ville de la province rebelle d'Idleb (nord-ouest de la Syrie).