Invité du 20h de TF1, Manuel Valls est revenu sur les attentats qui ont touchés Paris le 13 novembre.
"Nous sommes en guerre". La France est "en guerre" et "frappera" son "ennemi" l'organisation Etat islamique pour le "détruire", a affirmé samedi soir le Premier ministre Manuel Valls. "Ce que je veux dire aux Français, c'est que nous sommes en guerre (...) oui, nous sommes en guerre" et "nous agirons et nous frapperons cet ennemi" jihadiste "pour le détruire" en France, en Europe et en Syrie et en Irak. Le tout dans une réponse qui se ferait "au même niveau que cette attaque". "Nous gagnerons cette guerre" a-t-il encore affirmé avant de dire : "Nous répliquerons coup pour coup pour anéantir Daesh".
"Pas de risque zéro". Manuel Valls a assuré que la France "devait s'attendre à d'autres répliques" des "terroristes", au lendemain de sanglantes attaques qui ont fait au moins 129 morts à Paris et à Saint-Denis. "Nous avons toujours dit qu'il n'y avait pas de risque zéro" depuis les attentats de janvier qui ont touché Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher, a rappelé le locataire de Matignon. Il explique enfin que la France devra "expulser tous ces imams radicalisés."
Les régionales et la Cop 21 se tiendront. "Bien sûr" que les élections régionales se tiendront les 6 et 13 décembre, a en revanche assuré le chef du gouvernement. Il a également répété que la Cop 21 n'était pas non plus remise en cause.
Possibilité de prolongement de l'état d'urgence. Enfin, Manuel Valls a évoqué la possibilité d'un "prolongement" de l'état d'urgence au-delà des 12 jours prévus afin de permettre aux forces de l'ordre "d'investiguer (...) 24 heures sur 24". L'exécutif pourrait demander "dans les jours qui viennent, le prolongement, sans doute, (...) de l'état d'urgence", a-t-il affirmé. "C'est une mesure exceptionnelle et qui donne des moyens aux forces de l'ordre d'investiguer, de poursuivre, de perquisitionner 24 heures sur 24 et aussi d'assigner à résidence", a-t-il développé.