Depuis dimanche et le retour du porte-avions français Charles-de-Gaulle à Toulon, on s'interroge sur la contamination au covid-19 d'une grande partie de son équipage : 700 militaires ont été testés positifs et l'on attend toujours le résultat du dépistage pour 30% des marins. L'origine de cette contamination reste pour le moment inconnue, et deux enquêtes, l'une de commandement et l'autre épidémiologique, sont diligentées. Celyne Flandrin est l'épouse d'un marin contaminé par le coronavirus, dont l'état s'est amélioré. Il a quitté l'hôpital et est désormais confiné dans une structure militaire, mais pour son épouse, les questions demeurent....
"Les gestes barrière étaient là"
"D'où peut provenir le virus ? Lui, il n'a vraiment aucune hypothèse... Comme beaucoup de familles, on les pensait justement protégés et loin de tout ça, puisqu'ils étaient dans leur cocon au milieu de l'océan", confie-t-elle. "On était à mille lieues d'imaginer qu'ils pouvaient avoir ce virus à bord avec eux".
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D'après Celyne Flandrin, si "la taille, à l'intérieur des parties communes, est assez restreinte, assez serrée", "l’hygiène à bord est maintenue, les gestes barrière étaient là". De plus, elle assure que les "bars" et autres services non essentiels à bord étaient aussi fermés, comme sur Terre : "Ça a été carré, sérieux, avec les mêmes restrictions que nous pouvons connaître à cause du confinement."