Coronavirus : Macron visite mardi une usine de masques près d'Angers

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Emmanuel Macron porte un masque lors de la visite d'un hôpital militaire à Mulhouse (est de la France), le 25 mars 2020. © Mathieu CUGNOT / POOL / AFP
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avec AFP , modifié à
Après deux semaines de confinement mis en place pour tenter d'endiguer la pandémie de Covid-19 et en pleine polémique sur le manque de masques du personnel hospitalier et médical, Emmanuel Macron visite mardi matin à Angers l'usine de masques du plus gros des quatre producteurs français, a annoncé l'Elysée. 

Le chef de l'État veut "montrer la mobilisation exceptionnelle de notre industrie pour faire face aux besoins liés à la crise du Covid-19". En pleine polémique sur la pénurie de masques de protection, Emmanuel Macron va sur le terrain. Après avoir visité l'hôpital militaire de Mulhouse la semaine dernière, le président de la République se rend mardi matin dans l'usine de masques de la PME Kolmi-Hopen en périphérie d'Angers (Maine-et-Loire), le plus gros des quatre producteurs français. 

Cette usine de masques FFP2 et chirurgicaux, située à Saint-Barthélémy d'Anjou, tourne désormais 24 heures sur 24 pour accroître sa production après avoir recruté 35 CDD. La hausse de la production dans les quatre entreprises françaises de masques va permettre de porter la production nationale de 15 millions à 40 millions de masques par mois courant avril. Mais les besoins pour le personnel soignant et les Ehpad sont évalués à 40 millions par semaine, a souligné l'Élysée dans un communiqué.

 

Un milliard de masques commandés 

Pour répondre aux besoins, la France a commandé un milliard de masques et organise un "pont aérien" avec la Chine, dont la première livraison de 8,5 millions de masques est arrivée lundi. Une seconde livraison de Chine de 12 millions de masques est attendue mercredi, a précisé la présidence. L'exécutif rappelle avoir également mobilisé le stock stratégique (117 millions de masques chirurgicaux adultes) et réquisitionné les quatre producteurs nationaux afin qu'ils ne vendent pas à l'étranger.

Une fabrication de masques alternatifs, en tissu, a également été lancée, à hauteur d'un demi-million par mois, qui peuvent être utilisés par certaines professions en contact avec le public, comme les caissières ou les policiers, précise l’Élysée.