Six autres personnes doivent faire l'objet d'un dépistage à l'Assemblée nationale (photo d'illustration). 1:17
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Adrien Bect édité par Coline Vazquez , modifié à
"Le nouveau cas confirmé est celui d'une députée, actuelle hospitalisée", écrit la présidence de l'Assemblée nationale dans un communiqué diffusé samedi, indiquant que six autres personnes "sont actuellement prises en charge en vue d'un dépistage". 

On compte désormais trois cas avérés de coronavirus à l'Assemblée nationale, selon un communiqué de la présidence diffusé samedi après-midi. Après l'hospitalisation du député LR Jean-Luc Reitzer, jeudi, et l'annonce de la contamination d'un salarié de la chambre basse, une autre élue du peuple est touchée par l'infection. Il s'agit de Elisabeth Toutut-Picard, élue LREM de Haute-Garonne qui a elle-même confirmé la nouvelle sur Twitter.

Dans un premier temps hospitalisée, Elisabeth Toutut-Picard a pu quitter l'hôpital et a regagné son domicile où elle va rester confinée. Le député du Haut-Rhin Jean-Luc Reitzer est, lui, "toujours en réanimation mais son état est stable", a indiqué samedi son entourage à l'AFP. 

 

Six autres personnes en cours de dépistage

A la suite de l'apparition des deux premiers cas avérés de coronavirus, "une série de dispositions ont été prises par le président de l'Assemblée nationale et les questeurs dans le but de lutter contre la propagation du virus et d'adapter la présence des députés, collaborateurs et personnels de l'institution", a indiqué la présidence, précisant que six autres personnes, cinq députés et un agent faisaient actuellement l'objet d'un dépistage, que quatre autres personnes avaient été testées négatif et n'étaient donc pas contaminées. De son côté, l'autorité régionale de santé (ARS) continue son enquête épidémiologique. 

L'Assemblée nationale ayant fixé en juillet la période d'interruption de ses travaux parlementaires "du 9 mars au 22 mars inclus, le nombre de personnes sur site sera fortement réduit du fait du départ des députés dans leur circonscription et des congés annuels", souligne-t-elle. Un fait qui n'est pas dû au coronavirus, mais en raison des vacances parlementaires qui sont une tradition avant les élections.