L'INFO. Pour faire face aux risques de contagion d'Ebola, les premiers contrôles auront lieu samedi matin. Les passagers en provenance de Conakry, en Guinée, sur le vol quotidien d'Air France à destination de l'aéroport de Roissy, vont être contrôlés par des équipes médicales "qui prendront [leur] température à la passerelle, dont avant l'entrée" dans l'aéroport parisien, a annoncé jeudi la ministre de la Santé, Marisol Touraine. Les contrôle vont également être renforcés au départ des vols, à Conakry.
Pas de contamination sur le sol français. Mercredi, l'Elysée avait annoncé la mise en place de "contrôles à l'arrivée des vols en provenance de la zone touchée" par le virus Ebola, qui touche principalement la Sierra Leone, la Guinée et le Liberia. Ce communiqué a été publié à l'issue d'un entretien avec le président américain Barack Obama, la chancelière allemande Angela Merkel et les chefs de gouvernement britannique et italien David Cameron et Matteo Renzi. "L'ensemble des dirigeants ont fait part de leur solidarité avec les pays touchés et appelé à la mobilisation de la communauté internationale et de l'Union européenne, en étroite coordination avec les Nations Unies, l'OMS et les pays concernés", assure l'Élysée.
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Jusqu'à aujourd'hui, aucune contamination au virus Ebola n'a été découverte en France. Seule une infirmière française qui travaillait pour Médecins sans frontières au Liberia a été rapatriée pour être soignée dans un hôpital français. En Espagne, en revanche, une infirmière a contracté le virus après avoir soigné un patient.
De l'aide française. Le président français a par ailleurs réaffirmé que son pays "répondrait favorablement à la demande guinéenne de construction de nouveaux centres de traitement anti-Ebola, en plus de celui en cours de déploiement à Macenta, en Guinée forestière".Il a également "fait part du déploiement de personnels de la protection civile pour mener des actions de formation auprès des autorités guinéennes", toujours selon l'Élysée.
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