Pour prendre le relais du troisième Plan Alzheimer, Marisol Touraine doit présenter jeudi prochain un Plan maladies neurodégénératives sur cinq ans (jusque 2019 donc). Europe1 a eu accès à une version provisoire du texte. Voici ce qu'il faut en retenir.
Alzheimer, mais pas seulement. La principale nouveauté de ce plan, c'est que, comme son intitulé l'indique, il ne concerne pas seulement les 900.000 malades d'Alzheimer mais aussi les personnes atteintes en France de la maladie de Parkinson (plus de 150.000) et de la Sclérose en plaque (environ 80.000). En tout, plus d'un million de malades sont concernés.
Le point commun de toutes ces maladies ? La destruction des neurones... une destruction lente mais inéluctable, avec l'apparition à plus ou moins long terme de handicaps lourds.
Optimiser la recherche. En regroupant la lutte contre toutes ces maladies dans un même plan, le gouvernement entend encourager les chercheurs à travailler ensemble afin, in fine, d'optimiser la prise en charge et la vie quotidienne des malades.
Diagnostiquer au plus tôt. Le plan présente tout un catalogue de mesures déclinées en 300 actions. L'objectif ? En premier lieu, améliorer le diagnostic précoce de ces maladies et permettre ensuite à chacun d'accéder au meilleur soin quel que soit son lieu d'habitation. Il est aussi question de contraindre la société à s'adapter à ces pathologies.
Aider les aidants. S'occuper d'un proche atteint d'une maladie neurodégénérative peut être usant pour l'entourage. Or, le plan entend structurer et mettre en œuvre une politique active en direction des proches-aidants comme les aidants familiaux.
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Quel financement ? Ce qui n'est pas écrit dans le rapport c'est comment le gouvernement compte financer toutes ces mesures. A trois jours du dévoilement du plan, le mystère plane encore... et, de l'avis de tous, c'est mauvais signe car la période est aux économies.