Coca-Cola Rosalia 1:29
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Geoffrey Branger, édité par Alexandre Dalifard / Crédit photo : ROB KIM / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP
En France, un enfant sur six, âgé entre 6 et 17 ans, est en surpoids. Face à cela, l'ONG Foodwatch a réalisé une enquête, dévoilée ce mercredi matin, et démontre que neuf produits alimentaires destinés aux enfants sur dix sont trop gras, trop salés ou trop sucrés selon les critères nutritionnels de l'OMS.

Un chiffre alarmant. Un enfant sur six entre 6 et 17 ans est en surpoids ou en situation d'obésité en France. Dans une enquête dévoilée ce mercredi matin, l'ONG Foodwatch a étudié 228 produits alimentaires destinés à nos enfants et neuf sur dix sont trop gras, trop sucrés ou trop salés selon les critères nutritionnels de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Une méthode qui engendre de mauvaises habitudes alimentaires

L'ONG cible un marketing de la malbouffe ainsi que certaines grandes entreprises et leurs méthodes pour attirer les plus jeunes : Oasis avec la participation du rappeur Jul à une publicité, Coca-Cola qui crée une canette en partenariat avec la chanteuse Rosalia ou encore Pitch et ses podcasts destinés aux enfants.

"Des produits multicolores qui crépitent sous la langue avec des mascottes, des personnages de dessins animés en face avant de l'emballage...", énumère Audrey Morice, chargée de campagne pour Foodwatch, au micro d'Europe 1. Celle-ci poursuit : "On peut voir aussi des petits jeux, des places de concert ou de parc d'attraction à gagner". Audrey Morice déplore que "tout ceci est destiné à attirer les enfants et ça les incite à consommer des produits qui sont mauvais pour leur santé et ça engendre des habitudes alimentaires qui ont des conséquences tout au long de leur vie. En premier lieu, le surpoids et l'obésité infantile".

Aujourd'hui, les géants de l'alimentaire sont censés ne plus faire de publicité pour les enfants de moins de 13 ans sauf pour les produits qui respectent leurs propres critères nutritionnels. Des critères évidemment moins sévères que les recommandations de l'OMS. Foodwatch demande donc un encadrement bien plus strict de ces pratiques.