Les tests salivaires antidrogues peu fiables

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Une enquête du journal Autoplus de mardi révèle les limites du nouveau système de détection des drogues.

Censés être le nouvel outil de la lutte contre la conduite sous l’emprise de stupéfiants, les nouveaux kits de dépistage par la salive montrent leurs limites, selon l’Autoplus paru mardi. L’hebdomadaire spécialisé indique que 12 à 15 % des personnes déclarées positives à l’issue d’un test salivaire finissent par être innocenté dans les jours qui suivent, une fois les résultats des tests sanguins connus, selon des responsables de la gendarmerie. Entre-temps, ceux que les forces de l’ordre surnomment les "faux positifs" se retrouvent sans voiture ni permis.

Alors que le test s’est révélé peu fiable à ses débuts, c’est désormais la lecture de ces tests qui se révèle très aléatoire. Les forces de l’ordre reconnaissent avoir quelques difficultés à interpréter les tests salivaires, qui fonctionnent par réaction chimique. Une erreur de lecture qui peut mettre dans l’embarras pour quelques jours des conducteurs innocents. Et le journal Autoplus de rappeler que les gendarmes utilisent toujours une autre méthode, bien plus fiable : le test comportemental.