Tarnac : fin de la garde à vue du suspect

Trois ans après les faits, un homme soupçonné d’avoir fabriquer des crochets utilisés pour saboter une ligne TGV a été placé en garde à vue.
Trois ans après les faits, un homme soupçonné d’avoir fabriquer des crochets utilisés pour saboter une ligne TGV a été placé en garde à vue. © MAXPPP
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avec AFP , modifié à
Un homme est soupçonné d’avoir participé au sabotage d'une ligne TGV en 2008.

Trois ans après les faits, l’enquête sur l’affaire dite de Tarnarc se poursuit. La garde à vue d'un homme soupçonné d'avoir participé à des sabotages de lignes TGV survenus en 2008 a été levée jeudi soir. Il serait proche du groupe dont Julien Coupat est le leader supposé, et aurait fabriqué les crochets utilisés pour commettre des dégradations sur la ligne TGV à Dhuisy, en Seine-et-Marne. Cet homme, originaire de la région rouennaise, n'a pas été mis en examen mais pourrait être reconvoqué ultérieurement.

Depuis le 11 novembre 2008, la justice enquête sur ces sabotages attribués à un groupe de jeunes gens de Tarnac, en Corrèze. Dans ce dossier, dix personnes ont été arrêtées en novembre 2008. Parmi eux, Julien Coupat et sa compagne, Yildune Levy, mis en examen dans ce dossier instruit à Paris, entre autres pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.

Une garde à vue de 96 heures

L’homme arrêté jeudi par les policiers de la Sous-direction de la lutte antiterroriste (SDAT) est âgé d’une trentaine d’années et vit dans la région de Rouen. Il a une formation de forgeron et ferronnier, et l’atelier de son père, qui exerce ce métier, a également été perquisitionné.

En novembre dernier, les personnes mises en examen avaient porté plainte contre la police antiterroriste, qu’ils accusent d’avoir rédigé un PV mensonger pour les mettre en cause. Une information judiciaire a été ouverte à Nanterre pour faux et usage de faux en écriture publique.