Taser: Alliance évoque la "légitime défense"

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Alliance , qui est le second syndicat de gardiens de la paix, a invoqué mardi la "légitime défense" pour expliquer l'utilisation du Taser dans l'interpellation d'un Malien de 38 ans, mort à Colombes (Hauts-de-Seine) après avoir reçu deux décharges de pistolet à impulsions électriques de marque Taser. "Nos collègues, victimes de l'acharnement de cet individu excessivement violent, ont fait usage du Taser dans les règles les plus strictes de la légitime défense afin de préserver leur intégrité physique", affirme Alliance dans un communiqué cité par l'AFP. "Quatre de nos collègues ont été blessés et auraient pu se servir de leur arme de service, les conditions de la légitime défense étant réunies, mais ils ont fait le choix de l'usage du Taser", souligne le syndicat qui dit "redouter que certains se servent de cet événement dramatique, non imputable aux collègues intervenants, pour faire une nouvelle fois le procès de la police". Brice Hortefeux s'est rangé du côté des forces de l'ordre lors d'une conférence de presse donnée en début d'après-midi.