Une enquête sanitaire sur les fauteuils chinois allergisants

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Les fauteuils chinois qui avaient été retirés du marché à cause des très graves allergies qu'ils semblaient provoquer font à nouveau l'objet d'une enquête. Claudette Lemoine, la présidente de l'association des victimes, a déclaré mercredi sur Europe 1 que "malgré l'enlèvement des fauteuils, les symptômes persistaients".

Après l'ouverture il y a quelques mois d'une enquête judiciaire, et malgré l'enlèvement de tous les fauteuils concernés, une nouvelle enquête, sanitaire cette fois, a été lancée par l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) sur les fauteuils chinois supposés toxiques mis en vente en France par Conforama.

Interrogée sur Europe 1, Claudette Lemoine, la présidente de l'association des victimes, a déclaré mercredi que la substance toxique se trouve, selon elle, encore dans les logements, et que pour certains malades, les symptômes persistent. Elle avait entamé fin avril une grève de la faim, interrompue depuis.

Claudette Lemoine, interrogée sur Europe 1 par Lionel Gougelot :

 

 

Une plainte collective avait été déposée contre Conforama en début d'année pour "blessures involontaires", "mise en danger d'autrui" et "tromperie sur la qualité de la chose vendue". L'enseigne d'équipement de la maison du groupe PPR avait distribué jusqu'en juin dernier des fauteuils fabriqués en Chine et qui ont été à l'origine de très graves allergies.