"70 badges ont été retirés, notamment pour des raisons de radicalisation", a déclaré Augustin de Romanet, invité dimanche matin du Grand Rendez-vous d'Europe 1, un mois après les attentats parisiens.
70 membres du personnel écartés. Dans les aéroports parisiens, il faut un badge "rouge" pour pouvoir acceder aux zones dites réservées, c'est à dire interdites au public. Au total, 85.000 personnes en possèdent un. "Ces badges sont attribués et retirés par l'autorité préfectorale", a expliqué Augustin de Romanet au micro d'Europe 1. "Près de 70 badges ont été retirés, notamment pour des raisons de radicalisation. Par ailleurs, les pouvoirs publics ont perquisitionné 4000 casiers de personnels depuis un mois", a-t-il précisé.
50% de militaires en plus dans les aéroports. Alors que l'état d'urgence a été décrété en France, les aéroports font l'objet de mesures de sécurité particulièrement renforcées. "Le transport aérien a partir de sept 2001 a connu un accroissement des contrôles de sécurité considérables. Les bagages étaient contrôlés à hauteur de 30% avant 2001, aujourd'hui ils sont contrôlés à 100%. Après janvier 2015, nous avons accru nos rondes de sécurité, en plus du plan vigipirate. A partir du 13 novembre, les effectifs de militaires ont été accrus de 50% à Charles de Gaulle, et de 50% à Orly", a déclaré le PDG des aéroports parisiens.
Chute du trafic après les attentats. "Nous avons été affectés par les événements du 13 novembre. Le choc a été fort. Nous avons une chute de trafic matériel d'environ 5% par rapport à l'année précédente", a reconnu Pierre de Romanet. "Ce trafic devrait revenir à la normale pendant les fêtes. Il y a peu de zones en France qui sont aussi sécurisés en qu'un aéroport", a-t-il toutefois tempéré.