Appel pour que la Constitution garantisse l'égalité femmes-hommes

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avec AFP , modifié à
Cet "appel du 18 décembre" sera appuyé par une pétition sur change.org et une campagne sur les réseaux sociaux avec le hashtag #article1er.

Le Laboratoire de l'Egalité lance un appel pour que l'article 1er de la Constitution soit réécrit afin de "garantir" l'égalité entre les femmes et les hommes, à l'occasion d'une future révision constitutionnelle, a-t-on appris jeudi.

L'"appel du 18 décembre". "Il est nécessaire que l'égalité entre les femmes et les hommes soit affirmée au sommet de la hiérarchie des normes de notre République", écrit dans un communiqué le Laboratoire de l'Egalité, qui rassemble "1.300 hommes et femmes" issus de différentes sphères (associations, entreprises, réseaux de femmes…). Cet "appel du 18 décembre" sera appuyé par une pétition sur change.org et une campagne sur les réseaux sociaux avec le hashtag #article1er, lancées lundi à l'occasion du premier "Parlement du féminin" à l'Opéra comique à Paris.

"Garantir" l'égalité, plutôt que la "favoriser". Les initiateurs de cet appel souhaitent que l'article 1er de la Constitution soit réécrit avec deux ajouts : "La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens et les citoyennes (en ajoutant "les citoyennes") sans distinction d'origine, de race, de religion ou de sexe (en ajoutant "ou de sexe")". Ils souhaitent par ailleurs une modification : "La loi garantit (au lieu de "favorise") l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et sociales". 

La formulation actuelle, "prudente", n'est "pas suffisante et laisse de nombreuses pratiques sexistes subsister dans plusieurs sphères de la vie sociale, politique et économique", souligne le Laboratoire de l'égalité. Il estime que les "aménagements simples" qui sont proposés "clarifieraient le texte fondateur de la République française et engageraient ses dirigeant.e.s et ses citoyen.ne.s".