L'école s'annonce comme l'un des sujets phares du plan que doit présenter Edouard Philippe mardi (photo d'illustration). 1:06
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Victor Dhollande, édité par Margaux Lannuzel , modifié à
Après trois semaines de concertations et beaucoup de questions soulevées par des parents inquiets, le Premier ministre devrait préciser les contours du retour à l'école lors de la présentation de son plan de déconfinement, mardi après-midi à l'Assemblée. Europe 1 fait le point sur les dernières pistes sur la table. 

Dix-sept chantiers prioritaires, parmi lesquels la reprise du travail dans les entreprises, le bon fonctionnement des transports publics, l'approvisionnement en masques et gel, la politique de tests et... le retour à l’école, évidement. Depuis l'annonce de la date du déconfinement, dont les contours doivent être précisés par Edouard Philippe lors d'un discours à l'Assemblée nationale, mardi, la reprise dans les établissements scolaires suscite de très nombreuses questions. Europe 1 fait le point sur les dernières pistes sur la table. 

L'école à distance maintenue pour neuf niveaux 

Depuis trois semaines, une rentrée progressive est évoquée, en fonction des niveaux. Cette reprise pourrait en fait concerner beaucoup moins d’élèves que prévu : seulement les classes charnières (grande section de maternelle, CP, CM2, Troisième, Première et Terminale) resteront prioritaires. Mais pour les neuf autres niveaux, l’école à distance devrait être la piste privilégiée.

Dans son plan de déconfinement, le Premier ministre devrait aussi suivre à la lettre les recommandations sanitaires du Conseil scientifique. Les collégiens et les lycéens devront tous porter un masque, fournis par les établissements. Le gouvernement pourrait même aller au-delà de l’avis du Conseil scientifique, car des masques seront aussi disponibles dans toutes les écoles maternelles et primaires. Il s'agira alors de masques pédiatriques, adaptés aux plus petits.

 

"Des centaines d'établissements" pourraient rester fermés 

Les enseignants qui assureront les cours seront également protégés. Ça sera ensuite aux établissements de déterminer au cas par cas les règles pour la cantine, les cours de récréation. Enfin, Jean-Michel Blanquer l’a déjà répété : si des écoles ne remplissent pas les critères pour accueillir correctement les enfants, elles n’ouvriront pas. "Ça pourrait concerner des centaines d’établissements", glisse un conseiller du ministre de l’Education nationale. "C’est un crève-cœur mais c’est la moins pire des solutions".