L'objectif du site est de diffuser les moyens de contraception moins connus des Français(e)s (photo d'illustration). 1:27
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Eve Roger, édité par Margaux Lannuzel , modifié à
Santé Publique France vient de créer un site, "choisirmacontraception.fr", pour tenter de faire connaître la douzaine de moyens de contraception disponibles et beaucoup plus variés que les trois les plus couramment utilisés par les Français. 

Savez-vous qu'il existe en France une douzaine de moyens de contraception différents, beaucoup plus variés que les trois les plus couramment utilisés - le préservatif au début de la vie sexuelle, la pilule puis le stérilet ? Pas forcément. Pour mieux faire connaître les alternatives à ce "trio", Santé Publique France vient de créer le site choisirmacontraception.fr, qui invite chacun et chacune à adapter son choix aux évolutions de son mode de vie. 

Implant contraceptif et anneau vaginal 

Sur le site, il faut répondre à une vingtaine de questions sur son mode de vie, sa santé, mais aussi son mode de contraception idéal : souhaite-t-on y penser tous les jours, seulement une fois par semaine ou une fois par mois ? Qu'il diffuse des hormones ou pas ? Qu'il provoque ou non la disparition des règles ? 

Avec les réponses, l'outil détermine quel est le moyen de contraception le plus adapté. Cela peut être l'implant contraceptif, par exemple, mais aussi l'anneau vaginal ou la pilule. Ou l'un, puis l'autre. Car l'objectif, explique Delphine Rahib, de Santé Publique France, est de pouvoir aider les femmes à changer de contraception en fonction de leur situation. 

"Quelqu'un qui change de situation affective"

"Ça peut être quelqu'un qui utilise une pilule depuis longtemps et qui change de situation affective, ou que sais-je, et cette personne va se mettre à l'oublier", illustre la spécialiste. "Ça peut aussi être une personne qui utilise un patch, qui change de milieu de vie, et qui ne veut pas que sa contraception soit visible par les autres." 

L'important est d'avoir une contraception efficace : parmi les grossesses non prévues dans deux cas sur trois, la femme avait essayé de l'éviter.